mardi 1 mars 2011

Palestine, respire la rue arabe s'est ressuscitée

Par Mounia HALIMI
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A tous ceux qui demeurent encore sourds au message envoyé au" monde occidental"(lequel?) des initiateurs du printemps arabe, la Palestine, n'en déplaise à beaucoup, est au cœur des priorités de la rue arabe, les slogans qui ont fleuri pendant les manifestations que ce soit en Tunisie ,en Egypte, ou dans toutes les capital européennes, les drapeaux palestiniens brandis,Le monde arabe bouscule l'histoire, les lignes bougent, certaines deviennent des failles politiques puisque nous avons une nouvelle donne que certains craignent comme la peste. Les demandes de Liberté vont libérer la parole et les nouvelles énergies politiques qui s'organisent devront répondre aux attentes des peuples arabes comme la levée de la barrière de RAFAH et le soutien au peuple palestinien.
Les orphelins de Bush, à leur tête André Glucksmann, que leurs reste-t-ils comme influence à Paris ou ailleurs ? Pas grand chose, et vous le savez.

Je me souviens des prises de positions de Glucksmann lors du massacre des Palestiniens, en parlant de proportion et de disproportion, il en a pas hésiter à citer quelques journalistes anti sionistes (comme d'habitude) pour donner du poids à son charabia. C'était une confiture, tellement il s'est empêtrait dans ses contradictions.

C'est dingue quand même, la planète entière voit pourtant que les arabes font leurs révolutions les uns après les autres le dos tourné à Israël, mais Glucksmann trouve quand même le moyen et le culot lorsqu'il attribue aux partisans de la cause palestinienne l'idée selon laquelle la prolongation du conflit serait la seule explication de l'absence de modernité démocratique dans le monde arabe. Une telle affirmation est bien sûr inexacte, mais le problème c'est qu’elle n’est pas avancée par ceux qui se mobilisent pour la paix au Proche-Orient.

Glucksman, BHL, Finkilkrault, Adler et consorts prennent leurs désirs pour des réalités. n'ayant ni imaginé, ni compris, ni souhaité les révolutions qui secouent le monde Arabe et sachant que ces révolutions amèneront des dirigeants Arabes moins enclins à la compromission avec les USA et Israël, ces intellectuels sionistes désirent épargner à leur pays vénéré (Israël) le retour du bâton de la justice.
Je me réjouis de ces révolutions et du rééquilibrage futur des forces politiques qui devraient amener cet état criminel à respecter le droit international.

samedi 26 février 2011

Kadhafi sur la voie de ses mentors

Par Mounia Halimi
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Les « mercenaires africains », dont certains s’expriment en français et qui sont en première ligne de la répression des manifestants Libyens sont le résidu de tous les conflits dans lesquels la France s’est ingéré durant des décennies dans le continent Africain. L’aspect financier de l’activité n’apparaît pas plus décisif qu’ailleurs. Certes, la rémunération - de 4 500 à 7 500 euros mensuels. Dans ce milieu, et parmi ceux qui s’enrichissent le plus, on trouve par exemple d’anciens gendarmes de l’Elysée, issus de la génération précédente, comme M. Paul Barril. Grâce à des carnets d’adresses bien fournis, ils se sont reconvertis en Afrique dans de fructueuses affaires mêlant produits de grande consommation, livraison d’armes et recrutement de combattants. L’expression « milieu mercenaire » est contestée. Pour ceux qui la pratiquent, l’hétérogénéité du milieu n’est guère tempérée que par des « affinités » : les réseaux amicaux et relationnels autour des figures très contestées de Marquez, Sanchez ou Garibaldi. Surnommé le Vieux, Robert Denard - dit Bob Denard -, le mercenaire français le plus connu du grand public, qui était un puissant facteur de cohésion du milieu dans les années 1960 et 1970, n’a pas laissé de successeur. Peu de figures du mercenariat français conjuguent, aujourd’hui, les qualités nécessaires à pareil magistère : formation militaire, expérience du combat, capacité à entraîner les hommes, sens de l’organisation et relations bien placées. L’instruction et l’encadrement de troupes constituent le premier volet de l’activité des mercenaires français, forts d’ un savoir-faire que beaucoup de soldats de l’armée régulière pourraient leur envier. Les spécialités représentent le second volet : transmissions, renseignement, pilotage d’hélicoptères, tir d’artillerie, montage d’opérations spéciales... Cela fait trente à quarante ans que les armées occidentales et les mercenaires forment les armées africaines. Aujourd’hui, le combattant de base est formé : grosso modo, il sait défiler et tirer. Les atouts des Français sont une bonne connaissance de l’Afrique francophone et un savoir-faire artisanal, par opposition à la compétence industrielle des Anglo-Saxons. L’origine militaire des mercenaires français est à la source de leurs relations ambiguës avec les services spéciaux et de renseignement de la métropole. Les principaux viviers sont les régiments parachutistes, les troupes de marine (ex-coloniales) et la Légion étrangère. A 20, 25 ou 30 ans, ces hommes ont quitté une institution jugée trop bureaucratique pour prendre des responsabilités dans le cadre de groupes opérationnels plus ramassés. La professionnalisation des armées françaises devrait renforcer cette tendance : les postes à responsabilité se faisant plus rares, les carrières plus courtes et plus resserrées, pourraient opter pour la voie du mercenariat. Le recours à des soldats privés - terme qui remplace souvent celui de mercenaire, jugé galvaudé - présente, pour l’Etat, deux avantages majeurs. Il s’exonère ainsi de tout contrôle démocratique, sans risque de froisser l’opinion publique. Consommables et jetables à loisir, les mercenaires, ne laissent pas de traces. Mieux vaut perdre un mercenaire qu’un électeur. Dans sa fonction de relais de la politique gouvernementale, l’opération mercenaire s’insère parfois dans un schéma bien huilé, assistance militaire, mercenaires, troupes régulières. Ce schéma s’applique d’ailleurs à la situation qu’a connue la Côte d’Ivoire au lendemain du coup d’Etat du 19 septembre 2002. Après que le ministre des affaires étrangères français, M. Dominique de Villepin, eut demandé au président ivoirien, M. Laurent Gbagbo, de renvoyer les mercenaires à son service, les troupes françaises se sont déployées pour faire respecter le cessez-le-feu. La France pouvait difficilement intervenir ouvertement pour aider un régime peu francophile qui ne s’embarrassait guère du respect des droits humains, comme l’a montré la mise en place d’escadrons de la mort. En revanche, elle pouvait succéder à des mercenaires dont les exactions avaient été, au préalable, dûment médiatisées. L’envoi de mercenaires peut également constituer un signe politique de soutien, même minimaliste, comme cela a été le cas au Zaïre, fin 1996-début 1997. Une trentaine de Français étaient chargés d’y encadrer l’armée de Joseph Mobutu mise en déroute par les troupes de Laurent-Désiré Kabila, équipées par le Rwanda et l’Ouganda. L’opération s’est déroulée dans des conditions pathétiques : matériel rare et défaillant, apathie des troupes zaïroises, conflit entre les mercenaires français et serbes, rivalité entre deux services français... Quoique destiné à un régime condamné à court terme, ce geste fut un ultime signal de sympathie de Paris. La complicité objective entre les privés et l’Etat apparaît aussi dans le fait que les coups réalisés par les premiers ne sont en général pas remis en question par le second. Ainsi, l’opération d’un Bob Denard vieillissant, aux Comores, en septembre 1995, a permis de renverser le président Saïd Mohamed Djohar, autocrate devenu incontrôlable. Le président déchu n’est pas revenu au pouvoir, le mois suivant, après l’intervention des forces françaises... Même cantonnés dans de petits rôles, les mercenaires restent donc, le cas échéant, des outils de la politique étrangère de la France, un certain nombre d’agences spécialisées constituent de véritables plaques tournantes pour obtenir ce type d’emploi. Les plus connues des agences de sécurité privées ou des sociétés de prévention et de gestion des crises. Des entreprises de sécurité aux contours flous, se défendent d’entretenir quelque lien que ce soit avec ce genre d’activité, mais la frontière reste floue avec les sociétés militaires privées. La France proclame avoir opté pour la voie de la prohibition. Mais le doute subsiste : en interdisant la participation aux combats, on ne règle la question ni de l’encadrement des opérations, ni de la formation, ni des spécialités - qui constituent le gros de l’activité des mercenaires français. Cela explique peut-être l’ambiguïté du propos tenu devant le Sénat par la ministre de la défense, Mme Michèle Alliot-Marie, lors de la présentation du projet, le 3 avril 2003 : « Il convient de sanctionner les excès du mercenariat en encadrant sa pratique. » A quelle fin ? S’interdire, désormais, le recours aux soldats privés ? Ou rétablir un mercenariat plus contrôlable ?

mercredi 23 février 2011

La naïveté arabe, et l’hypocrisie occidentale

Par Mounia Halimi
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Mon père enroulé de force dans l'armée française pour combattre durant la 2ème guerre mondiale de 1939 à 1945 ma mère Veuve depuis 1977 n'a jamais reçu quoi que ce soit la première fois qu'elle a demandé ces droit à l'ambassade de France en Algérie on lui a retiré la carte d'ancien combattant en sa procession(sous prétexte d'une erreur sur la carte et qu'après correction l'ambassade lui remettrait) il n'ya pas trace de cette carte à ce jour.
Qui pourrait m'aider à demander les droits de veuve d'ancien combattant Merci.
Voilà donc un appel de détresse d’une inconnue Algérienne dans un forum d’anciens combattants Français. Ils ont enroulés de force ou de gré des Algériens dans une guerre qui les concernent pas, ils sont même allaient promettre si la France chassera l’envahisseur nazi, les indigènes originaires d’Algérie leurs terres spolié par les colons Français sera restitués. L’admistration Française de l’époque a tenue sa promesse envers les Algériens en commettant un génocide sans précédant 45000 morts en trois jours.
Peut on faire confiance a ces états sataniques, et aller sur les plateaux de leurs télévisions ; pour renversé le régime Algérien ? Non mille fois non, la révolution nous la mènerons nous même sans l’aide de personne, afin qu’on puisse arracher la souveraineté totale pour nous et pour les générations futures, la seule et l’unique voie qui nous permettra d’instauré un état démocratique souverain de tout ingérence étrangère, est de compté sur soit.

Une réflexion pour le monde qui s’autoproclame "libre"

Par Mounia Halimi
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Le black-out libyen ! - La révolution égyptienne a survécu à la coupure générale d'Internet, Al Jazeera continuait d'émettre tant bien que mal... Aujourd'hui, les médias d'information sont bannis du territoire libyen (ils recommencent à entrer par l'Est) : Je pense qu'à terme, les protestations de la population libyenne devraient également survivre. Ce serait la preuve que tous les autos satisfecit des dirigeants occidentaux, nouveaux et anciens, viennent faires le travail des inspecteurs des travaux finis.
Sarkozy demande des sanctions concrètes ! Mais on croit rêver. Qui a reçu un hôte de marque qu'on a autorisé à planter sa tente en plein Paris, un certain Mouammar Kadhafi ? Qui a dit "couché, ferme ta gueule" à Rama Yade qui s'est exécutée- elle avait osée critiquer la qualité de démocrate d'un acheteur potentiel d'armes françaises.
La politique de la main tendue au colonel Kadhafi, revendiquée dès l'été 2007 par Nicolas Sarkozy, se révèle désastreuse. Il en avait pourtant fait son credo, au nom de la lutte contre le terrorisme. Le chef de l'Etat français avait parié qu'elle rapporterait moult contrats.
Au moment où l'insurrection populaire est écrasée dans le sang, l'Union européenne n'appelle pas à la démocratie mais envoie des navires patrouillés en Méditerranée pour empêcher les exilés venus du continent africain d'approcher de ses côtes. Les États membres, qui entretiennent des relations soutenues avec Mouammar Kadhafi sur les questions migratoires, sont pris à leur propre piège.

mardi 22 février 2011

L'Islam "épouvantail" pour légitimer leur crimes odieux

Par Mounia Halimi

Question : Pourquoi le monde entier, reprenant la démagogie de l'occident, ne parle-t-il que de "l'islam radical"? L'Islam serait-il le seul parmi les religions à avoir une tendance, ou une branche, radicale ou serait-il le seul entièrement radical? N'y a-t-il pas de radicalisés chrétien, protestant, catholique, juif, hindou et autre bouddhiste ? C'est peut-être là que l'on entrouvre la porte des cerveaux et surtout de certains d'entre eux.
Depuis l'antiquité les régimes despotiques et hégémonique ont crée des "épouvantails" pour légitimer leurs crimes intérieurs et extérieurs. Les assyriens, les babyloniens, les pharaons, les israélites, Rome, Carthage, les chrétiens, les musulmans et enfin l'occident colonial et raciste ont tous stigmatisé la peur de quelque chose (religion, race, idées...).
Après la chute de l'URSS, il fallait choisir : sionisme ou islamisme. Le maillon le plus faible étant le monde musulman avec ses régimes pourris et ses rois et présidents débiles obéissant aux ordres de Washington, Londres, Paris et autres, il était trop simple et simpliste de monter l'opinion mondiale contre "l'islam radical" tout en taisant que Alqaida n'est rien d'autre qu'un produit made in USA.
Personne ne peut combattre les déviances d'une religion que la communauté même de cette religion par l'éducation et le dialogue. Bizarre qu'on accepte le radicalisme Judéo-sioniste en Palestine et qu'on ait peur d'un islam radical dans un quelconque pays comme la Saoudite ou le Pakistan, radicalisme soutenu et nourri par le pouvoir politique pour s'y éterniser.
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La fausse "théorie du choc des civilisations"


Par Mounia Halimi
"Ouvrir leur cerveaux", voilà une image qui devra leur plaire  bien.
En effet, vouloir lutter contre les effets de l'Islamisme sans agir sur les causes, m'a toujours fait penser à un chat qui se mord la queue. Les démocraties occidentales ont bien appris à vivre avec des partis extrémistes, les nations arabes feront de même avec leurs partis extrémistes quelque soit leur bord de droite comme de gauche.
La théorie du choc des civilisations voulait  faire croire que nous avions des valeurs différentes aux leurs, la jeunesse arabe leur a montré le contraire.
La fausse "théorie du choc des civilisations". Si les révolutions tunisiennes et égyptiennes parviennent a réaliser cela et prouver que les démons "islamistes" agités par les dictateurs arabes pour justifier la corruption et l'absence de libertés publiques, lit des extrémistes de tout bord, elle auront rendu un grand service à l'humanité! Car les valeurs universelles des droits de l'homme et de libertés sont partagés par tous les peuples quoi qu'ils disent les dictateurs et ceux qui les suivent dans leur raisonnement de bonne ou mauvaise foi.

lundi 21 février 2011

2011, l'année de l'indépendance des peuples Arabes


Par Mounia Halimi


Après la Tunisie, l'Égypte, c'est au tour de la Libye. Tous comme leurs confrères Tunisiens et Égyptiens , les citoyens Libyens en colère se mobilisent pour chasser leur chef d’État et ses sbires au pouvoir depuis des décennies.

Le Moyen-Orient est de depuis longtemps pris dans l'étau d'une diplomatie visant surtout à préserver l'accès aux ressources naturelles, la sécurité de l'État sioniste et la répression des mouvements islamiques en construisant des alliances, en déployant des troupes, en sanctionnant et en relançant de temps à autre des pseudo-efforts sur un "processus de paix". Les régimes eux-mêmes ont longtemps trouvé dans ce contexte de quoi consolider leur pouvoir, que ce soit dans l'alignement sur les États-Unis ou dans l'opposition à lui, ces deux possibilités offrant l'une et l'autre des "rentes stratégiques" permettant aux autorités de faire l'impasse sur toute notion de bonne gouvernance.

Mais maintenant c'est en Égypte que se joue la fierté perdue du peuple Arabe. Les occidentaux, les États-Unis et l'État Hébreu sont extrêmement nerveux car c'est toute l'architecture géopolitique et leur stratégie qui se joue aujourd'hui en Égypte. Plus que les révolutions d'Amérique Latine, voir autant que la chute du mur, l'impact de cette révolution peut redessiner les rapports de forces mondiaux.
Les enjeux dans ce pays sont primordiaux pour les occidentaux et l'État sioniste car heureusement pour les Égyptiens, Tunisiens et aujourd'hui leurs frères Libyens, leur révolution est aussi une lutte anti-impérialiste , ils n'ont pas à lutter seulement contre un régime despotique mais aussi contre les intérêt des puissants de ce monde.